Samedi 24 novembre 2007 à 10:08

Ouais, il est tombé au bac blanc.
Ok, j'ai pas vraiment bien compris le texte, et je suis passée à coté de "la" grande idée qu'il voulait faire passer.
C'est pas ma faute, j'suis naze =D
Bref bref ...
Ici deux poèmes, chacuns appris à deux moments différents de ma vie, que je trouve particulièrement beaux. Maiiiis je ne me risquerai pas a essayer d'en comprendre le sens profond...
Faut pas abuser non plus, il est que 9h29 !!!
Et puis ... Bah j'ai la flemme quoi !!! ^^
M'enfin ...
Une chose à dire encore, simplement.
*Bonne lecture*

Apparition

Je vis un ange blanc qui passait sur ma tête
Son vol éblouissant appaisait la tempête,
Et faisait taire au loin la mer pleine de bruit.
-Qu'est ce que tu viens faire, ange, dans cette nuit ?
Lui dis-je. Il répondit -Je viens prendre ton âme
Et j'eus peur, car je vis que c'était une femme;
Et je lui dis, tremblant, et lui tendant les bras :
-Que me restera-t-il? car tu t'envoleras-
Il ne répondit pas ; le ciel que l'ombre assiège
S'éteignait... -Si tu prend mon âme, m'écriais-je,
Où l'emporteras-tu ? Montre moi dans quel lieu.
Il se taisait toujours. -Ô passant du ciel bleu,
Es-tu la mort ? lui dis-je, ou bien es-tu la vie ?-
Et la nuit augmentait sur mon âme ravie,
Et l'ange devint noir, et dit : -Je suis l'amour
Mais son front sombre était plus charmant que le jour
Et je voyais, dans l'ombre où brillait ses prunelles
Les astres à travers les plumes de ses ailes.

Demain, dès l'aube...

Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Et maintenant celui du bac blanc ....

Melancholia

Ecoutez. Une femme au profil décharné,
Maigre, blême, portant un enfant décharné
ESt là qui se lamente au milieu de la rue
La foule, pour l'entendre, autour d'elle se rue
Elle accuse quelqu'un, une autre femme, ou bien
Son mari.Ses enfants ont faim.Elle n'a rien;
Pas d'argent; pas de pain; a peine un lit de paille
L'homme est au cabaret pendant qu'elle travaille
Elle pleure, et s'en va. Quand ce spectre a passé,
Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé,
Qui vient de voir le fond d'un coeur qui se déchire
Qu'entendez vous toujours ? un long éclat de rire.

Cette fille au doux frond a cru peut-être, un jour,
Avoir droit au bonheur, à la joie, à l'amour.
Mais elle est seule, elle est sans parents, pauvre fille !
Seule! -n'importe! elle a du courage, une aiguille,
Elle travaille, et peut gagner dans son réduit
En travaillant le jour, en travaillant la nuit
Un peu de pain, un gîte, une jupe de toile.
Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile,
Et chante au bord du toit tant que dure l'été.
Mais l'hiver vient. Il fait bien froid, en vérité,
Dans ce logis mal clos tout en haut de la rampe;
Les jours sont courts, il faut allumer une lampe;
L'huile est chère, le bois est cher, le pain est cher.
Ô jeunesse! printemps ! aube ! en proie à l'hiver !
La faim passe bientot sa griffe sous la porte,
Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte
Les meubles, prend enfin quelque humble bague d'or;
Tout est vendu ! L'enfant travaille est lutte encor ;
Elle est honnête; mais elle a, quand elle veille
La misère, démon, qui lui parle à l'oreille.
L'ouvrage manque, hélas! cela se voit souvent.
Que devenir ? Un jour, ô jour sombre! elle vend
La pauvre croix d'honneur de son vieux père, et pleure
Elle tousse, elle a froi. Il faut donc qu'elle meure !
A dix sept ans, grand Dieu ! mais que faire ?... -Voilà
Ce qui fait qu'un matin la douce fille alla
Droit au gouffre, et qu'enfin, à présent, ce qui monte
A son front, ce n'est plus la pudeur, c'est la honte.
Hélas! Et maintenant, deuil et pleurs éternels ...

~>Votre avis ?<~

Par AnàiiS le Samedi 24 novembre 2007 à 11:55
Hii Beaùx PoemeS Màiis Le PlùS beaù a Mes yeux eSt ceLùii du MiiLiieù =)
3615 cOde Màà viie x)
Par colle-et-rats le Samedi 24 novembre 2007 à 14:20
A par Melancholia, je n'ai jamais eu la grande occasion d'étudier Hugo dans sa face poétique ^^
Cependant le premier poème est magnifique. Multiples vision de ces poèmes, il y voit un ange, ses sens sont brouillé. Il voit de toute les couleurs : blanc, bleu, noir.... Il s'interroge sans cesse, cherche à savoir qui est cette ange venu lui prendre son âme. Première révelation : une femme... Puis, de nouvelles questions! La faucheuse, la mort, la vie?
- Non l'amour -
...

Le second, j'avoue qu'il ne m'interesse moins. Cette idée de mort, de voyage... C'est pas mon treap ^^

Le troisième : Incontournable. critique de la société. Tu l'as étudié, moi j'ai étudié la suite.... On va pas expliquer nos vies quoi ^^

Sinon, tu pourrais expliquer ce que tu entends par "qu'est-ce qui te bloque" dans ton commentaire? Je pourrai peut être te répondre =p

Gud Bye
[=
 

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